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 DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again.

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LOST IN TRANSLATION
« I couldn't live without you »

S. Katniss Deathwilde
S. Katniss Deathwilde
At night reveals me.

Ҩ Messages : 84
Ҩ Arrivé(e) sur DS : 31/10/2011
Ҩ Age du perso : vingt-quatre ans
Ҩ Avatar : candice accola
Ҩ Humeur : massacrante
Ҩ Particularités : très douée au corps à corps. usage d'armes blanches en tout genre.

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MessageSujet: DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again.   DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. EmptyLun 31 Oct - 21:14



Sunelberry katniss Deathwilde

Inscrivez checked juste avant le > pour cocher une case. Pour plus d'informations en ce qui concerne votre choix de groupe vous pouvez vous rendre ici.
Assassins
Combattants
Survivants
Pires cauchemars
NOM(S) ⁂ deathwilde PRÉNOM(S) ⁂ sunelberry katniss DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⁂ vingt-quatre décembre à new york, usa ÂGE ⁂ vingt-quatre ans STATUT ⁂ célibataire CARACTÈRE ⁂ mature . impulsive . franche . froide . attachante . sensible AVATAR ⁂ candice accola

ABOUT YOU ?


PRÉNOM/PSEUDO ⁂ b_bulle ÂGE ⁂ vingt ans VILLE/PAYS ⁂ bordeaux / france IMPRESSION SUR LE FORUM ⁂ DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. 3183675940 CODE ⁂ ok CRÉDITS ⁂ tumblr. AUTRE CHOSE À DIRE ? ⁂ je vais vous en faire baver mes amours DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. 2120413034 .


Dernière édition par S. Katniss Deathwilde le Mar 28 Fév - 13:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again.   DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. EmptyMar 28 Fév - 12:00



BEFORE, I JUST HAVE TO LIVE ...

Naître un soir de Noël n'est-ce pas merveilleux ? Si ma mère avait su, elle m'aurait mise au monde bien plus tôt. J'étais son cadeau de Noël, l'objet le plus précieux dont elle ait jamais rêvé. J'étais sienne, le fruit de ses entrailles, le fruit d'un amour inconditionnel, d'une passion partagée, d'un mariage éternel. Les six premières années de ma vie furent les plus belles. J'étais la petite fille prodige, celle qui rendait les jours encore meilleurs à ses parents. Oui, j'étais une enfant pourrie gâtée. Je ne leur ais jamais rien demandé, et pourtant, j'avais tout. J'étais l'attraction du village et j'aimais ça. J'étais jeune, petite et futile. J'avais six ans quand ma parfaite petite vie a basculé dans le vide. Une fusillade dans le parc. Mon père se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Le prix à payer : sa propre vie. Il était parti chercher du pain et n'était jamais rentré à la maison. Le soir, deux inspecteurs de police ont frappé à la porte. C'est moi qui leur avais ouvert. Le plus âgé des deux avait posé un genoux à terre pour se mettre à ma hauteur. Le plus jeune avait l'air terrorisé. Il fuyait mon regard, ravalant avec difficulté sa salive. Quelque chose s'était passé, quelque chose de grave. Du haut de mes six années, que voulez-vous que je comprenne ? Je me contentais d'appeler ma mère, comme on me l'avait demandé. Elle m'avait entouré de ses bras pendant qu'on lui apprenait la nouvelle. Devant mon silence et l'expression de mon visage, le plus jeune demanda la permission à ma mère de m'emmener dans la pièce voisine pour m'expliquer la situation. Elle était abattue et n'émit aucune opposition à cette requête. C'était difficile à avaler, mais elle n'avait pas la force d'avouer ce drame à son enfant. Il attrapa ma petite main et m'entraîna dans la cuisine. Je me laissais faire. Il m'inspirait confiance. Il était jeune et avait l'air si fragile. Il m'expliqua tout, choisissant ses mots avec une justesse particulière. Il ne voulait pas que je souffre, même s'il était conscient que ce serait inévitable. Quand l'information eut fait le tour de mon cerveau, je me suis littéralement jetée dans ses bras. Au fond, je savais qu'il ne faisait que son travail. Mais comme il m'avait annoncé cette si mauvaise nouvelle, je voulais lui faire payer d'être le messager de la mort. Son châtiment ne serait donc autre que ma crise de larmes, grosses perles dévalant mes joues rosies comme un torrent dans la montagne. Je ne m'attendais pas à sa réaction. Il me prit dans ses bras et me serra si fort contre lui que je n'arrivais plus à lui en vouloir. Finalement, je me suis endormie dans ses bras, fatiguée de pleurer et n'ayant plus la force de lutter. J'avais six ans et on m'avait privé de mon père.

*******************

Il aura fallu deux ans à ma mère pour se remettre de la mort de mon père. Moi, je préférais garder le silence. Il me manquait terriblement et, tous les soirs, je pleurais en silence jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus. Je ne voulais pas que ma mère s'inquiète pour moi alors je me cachais derrière quelques sourires qui la rendaient heureuse. Enfin, tout est relatif. Elle venait de retrouver quelqu'un. Après seulement deux ans. Je pensais que leur amour durerait éternellement, qu'elle était sienne, uniquement sienne. Apparemment, je m'étais trompée. Ce type là ne m'inspirait pas le moins du monde. Son visage me faisait peur et son regard me glaçait le sang. Il essayait de se rapprocher de moi à chaque instant. Je ne l'aimais pas, je ne voulais pas de lui dans ma vie, dans notre vie. Je ne lui devais rien. Il avait beau rendre ma mère heureuse, je n'étais pas certaine que cela durerait longtemps. Non, ça c'était certain, e ne l'aimais pas et je ne voulais rien avoir à faire avec lui. Ce n'est que quatre ans plus tard que mes doutes se sont confirmés. J'avais douze ans et mon petit monde s'écroulait de nouveau. Cela faisait quatre ans qu'il était là et j'avais appris à faire avec. Pour ma mère. Elle ne supportait pas de me voir si froide et distante avec lui. Alors, pour elle, j'ai fais un effort. Finalement, il n'était pas si horrible que cela. Je revoyais ma mère sourire et sortir, chose qu'elle ne faisait plus depuis que mon père est mort. Ça me faisait du bien de la voir de nouveau resplendissante. Il avait réussit à me convaincre qu'il était en droit d'intégrer ma famille. J'ai eu vite fait de comprendre que tout cela n'était que tromperie. J'avais à peine douze ans quand tout à dérapé. Ma mère était sortie faire quelques courses. J'étais restée seule avec lui. Je tentais de passer le plus de temps possible dans la salle de bain. Je refusais toujours de rester seule avec lui malgré tout. Alors que j'étais sous la douche, il entra en silence. Entre le bruit de l'eau et la chanson que je chantais, je n'ai pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Il m’attrapa par le bras. J'étais nue comme un ver et je me débattais. Il me serrait si fort, ça faisait tellement mal. Il m'a balancée sur le lit et a commencé à me tripoter. Je hurlais, je ne voulais pas qu'il me touche. Comme je criais tellement fort, il m'a frappé et enfoncé la couverture dans la bouche pour atténuer mes hurlements. Mes bras étaient bloqués, je ne pourrais pas résister bien longtemps. Alors j'ai arrêté de me débattre. Il a joué avec moi jusqu'à ce que ma mère rentre. Je me sentais salie et j'étais couverte de bleus. Il m'avait fait mal, sur toutes les parties de mon corps. Il m'avait violé et je savais que ça ne s'arrêterait pas là.

*******************

« Tu ne comprends pas Liam. Ce n'est pas aussi simple que ça ! »
« Non Kat', c'est toi qui ne comprends pas. Quand vas-tu arrêter, hein ? Quand il t'aura tué ? »
« Il ne me tuera pas. Il a bien trop besoin de moi. »
« Oui, il a besoin de toi. Mon cul ouai ! Il te viole et te bat tous les soirs Katniss ! »
Liam avait raison. Il avait découvert ce qu'il se passait deux ans auparavant. J'avais eu le malheur de me relever les cheveux ne serait-ce qu'une seconde. Il avait vu mon cou et les nombreuses ecchymoses qu'il comportait. S'en suivit une longue explication mouvementée. Au final, je m'étais effondrée dans ses bras, pleurant jusqu'à ce que mon corps n'en puisse plus.
« Tu devrais en parler à quelqu'un ... Finnigan peut-être ? »
« Non ! Et encore moins Finnigan ! Il m'a déjà assez soutenu quand j'ai perdu mon père, pas la peine de lui en faire subir plus. »
« Alors laisse-moi faire quelque chose ... »
« Pas question Liam ! Je me débrouillerai mais toi tu ne feras rien, tu ne bougeras même pas le petit doigt. C'est moi qui suis dans la merde, c'est moi qui m'en sortirai. »
« Kat' ... »
« La ferme Liam ! Je t'ai dit de ne rien faire. »
La discussion était close. Je ne changerais pas d'avis et il le savais. J'avais dix-huit ans. Cela faisait six longues années que je supportais les coups et les viols à répétition. J'encaissais sans rien dire. J'avais essayé déjà plus d'une fois. Mais il était toujours là pour me rappeler de garder le silence.
« Liam, je vais le faire, c'est pour aujourd'hui. »
« Mais de quoi tu parles ? »
« Je vais l'arrêter. Aujourd'hui, ce sera la fin, sa fin. »
« Je ne sais pas ce que tu comptes faire Kat' mais attend moi. »
« Ce sera fini tout à l'heure, je m'occupe de tout. »
« Kat', ne fais rien sans moi. »
« Je te laisse Liam, il arrive. Quoiqu'il arrive, ne m’oublie jamais. Jure le moi. »
« Katniss ... »
« Jure-le moi Liam ! »
« Je te le jure mais - »
« Je t'aime Liam. »
Et j'ai raccroché. Je ne voulais pas qu'il me dissuade de le faire. Cela faisait déjà quelques semaines que je montais ce plan. Je le ferais aujourd'hui, je ne pourrais pas reculer. Il ouvrit la porte de ma chambre avec violence, ce qui me fit sursauter. Il m'attrapa par le cou et fit ce qu'il avait à faire. Je me débattais encore par moment. Il me faisait toujours aussi mal. Les coups qu'il me donnait atténuaient la douleur de ses mouvements. Je voulais qu'il me frappe pour que je ne sente plus rien. Il avait fini. J'étais soulagée parce que je savais que ce serait la toute dernière fois. Ma mère était partie tôt ce matin. Voyage d'affaire. J'avais donc le champ libre pour agir. Il était descendu boire un coup, comme à chaque fois, à moitié nu. J'avais pris la peine d'enfiler un tee-shirt et un short, sans sous-vêtements, cela m'aurait coûté un peu plus de temps. Le temps, je n'en n'avais pas justement. Liam pourrait débarquer d'un instant à l'autre. J'ai dévalé les escalier et me suis engouffrée dans la cuisine.
« Tu sais que tu n'es vraiment qu'un connard, imbu de ta petite personne ? »
« Fais attention à ce que tu dis la traînée ! »
« Parce que tu crois que tu me fais peur ? C'est fini maintenant. J'en ai marre de toi, de tes coups, du fait que tu me violes tous les soirs ! C'est fini, tu m'entends ? Fini ! »
Comme je m'y attendais, il entra dans une rage féroce. Il brisa sa bouteille de bière sur le plan de travail et me menaça, comme il avait coutume de le faire. Sauf que cette fois-ci, je ne fuirais pas. Bien au contraire, je continuais à le provoquer, à le défier. Je me défendais tant bien que mal jusqu'à ce qu'il m'entaille profondément le bras droit. J'ai hurlé, al douleur était terrible, horrible, si intense. Mes yeux se sont posés sur son visage. Un immense sourire glacial et dégoutant l'illuminait. C'est alors que je su que c'était le bon moment. Mon bras me faisait un mal de chien mais je devais faire quelque chose à tout prix. J'ai réfléchi à toute allure quand tout est enfin devenu clair. Il pensait avoir gagné et avait baissé sa garde. Sans plus attendre, j'ai agrippé son poignet. Je l'ai serré si fort que le bout cassé de la bouteille lui échappa de la main. Je l'ai rattrapé au vol et, sans plus d'hésitation, je le lui ai enfoncé dans le coeur, au plus profond que je le pu. Il s'est écroulé sur le sol et moi avec lui. Liam est entré à cet instant précis, il a hurlé mon nom et s'est précipité sur moi. Il m'a serré si fort dans ses bras et ne m'a plus jamais quitté.

*******************

Finnigan est arrivé une quinzaine de minutes plus tard. Il n'était pas seul. A la tête d'un groupe de cinq autres hommes, il a pénétré chez moi. Liam l'avait appelé avant de venir. Bien que je lui avais dit de ne rien faire, je n'arrivais pas à lui en vouloir. Recroquevillée sur le carrelage froid et taché de sang de la cuisine, c'était comme s'il avait su où je me trouvais sans même avoir besoin de m'appeler. Blottie dans les bras de Liam, je ne regardais que son épaule, ne voulant pas avoir à affronter la gravité de la scène. Je tremblais comme une feuille parce que je me rendais compte de ce que j'avais fait. Je n'avais pas réfléchi avant mais je venait de tuer un homme, délibérément. Un acte prémédité. Finnigan vérifia s'il était vivant et soupira. Non, il n'était plus, je le sentais. Non, je le savais. Il posa ensuite sa main sur mon épaule. J'ai cessé de trembler presque immédiatement. Je savais que je pouvais me dégager des bras de Liam sans crainte. J'ai levé la tête vers Finnigan et me suis jetée dans ses bras. Tout s'est ensuite déroulé comme le jour où mon père est mort. Il m'a serré fort dans ses bras, caressant mes cheveux et me berçant lentement. Je savais que maintenant je ne risquais plus rien. Je sentais que mon meilleur ami se détendait à côté de moi. Liam devait avoir indiqué à Finnigan que j'avais le bras droit dans un sale état puisque l'inspecteur se détacha lentement de moi et appela l'un de ses collègues. Ce dernier voulu me porter pour m'amener à l'extérieur, rejoindre l'ambulance. Il m'a touché, j'ai hurlé, me réfugiant dans les bras de Liam. Je ne voulais pas qu'il me touche. J'avais peur des hommes. Hormis Finnigan et Liam, aucun ne pouvait me toucher, aucun n'avait l'autorisation, le droit de le faire. C'est Liam qui m'a portée dehors et c'est une femme qui m'a soignée. Mon meilleur ami avait compris ce qu'il m'arrivait, ce que je ressentais. Les hommes m'effrayaient, je me mettais en colère, je me refermais et rejetais toute aide des hommes. Ces six dernières années m'avaient traumatisées à vie. Je ne ferais plus jamais confiance à un homme, je me l'étais juré. J'ai donc été soignée et les supérieurs de Finnigan m'ont fait incarcérer en l'attente d'un jugement. Liam et Finnigan venaient me voir tous les jours. Ma mère a finit par comprendre et m'a pardonné le meurtre que j'avais commis. Après deux semaines sans la voir, elle est venue et revint chaque jour qui suivirent, le plus souvent avec Liam. C'est grâce à lui que j'ai pu tenir sans perdre la tête. Ma mère, un jour, m'a confié qu'elle trouvait que l'on formait un très beau couple. J'ai rigolé. Liam et moi. Et puis quoi encore ? Finnigan m'a défendu avec acharnement. Je ne l'avais jamais vu se battre autant pour quelqu'un. Mais j'ai perdu. Je ne lui en veux pas. Je sais qu'il a fait de son mieux. J'ai pris quatre ans, dont deux avec sursis. Cette sentence est très excessive pour de la légitime défense, n'est-ce pas ? Pourquoi j'ai pris autant ? Parce que j'étais majeure, que c'était un acte prémédité et que l'on m'avait jugé mentalement instable. Faire de la prison change un homme à jamais. Je me suis endurcie, j'ai beaucoup maigri et les marques qui restaient sur mon corps ne s'effaceront plus jamais à présent. Liam, ma mère et Finnigan sont venus aussi souvent que possible. Après deux ans et quinze kilos en moins, je suis sortie. J'avais vingt-et-un ans. Tous les trois m'attendaient à la sortie. Je vis l'horreur dans les yeux de ma mère quand elle m'a vu arriver, moi, aussi épaisse qu'une épingle à nourrice.



Dernière édition par S. Katniss Deathwilde le Mer 29 Fév - 12:09, édité 4 fois
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DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. Empty
MessageSujet: Re: DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again.   DEATHWILDE • When there’s no more room in hell, the dead will walk again. EmptyMar 28 Fév - 12:13



... AND NOW, I HAVE TO SURVIVE

Après ça, Liam a décidé de me faire prendre l'air. Il a débarqué chez moi un jour, comme ça, sans prévenir. Visiblement, ma mère était au courant. J'ignorais pourquoi il se trouvait là mais j'ai bien vite compris. Lui et moi, on allait partir loin d'ici, loin de New-York, loin de mon passé. Ma mère avait déjà donné son accord. J'avais horreur de ça quand ils trafiquaient des choses dans mon dos ces deux là. D'ailleurs, ma mère avait déjà préparé mon sac, comme ça, sans rien me dire. Alors quand il m'a vu, il m'a prise dans ses bras, a embrassé mon front et, d'un geste complice à ma mère, il m'a soulevé du sol, me portant comme un jeune marié porterait sa toute nouvelle femme. Je ne comprenais rien et pourtant je me laissais faire. J'avais confiance en lui, je savais qu'il n'allait pas faire de connerie. Ma mère nous a suivit jusqu'à la voiture et a déposé mon sac dans le coffre. Liam avait enfin décidé de me reposer à terre. Je ne savais pas où nous devions aller, pour combien de temps nous allions partir. J'ai enlacé ma mère et nous sommes montés dans la voiture. Au fur et à mesure que je m'éloignais de la maison, je voyais ma mère rétrécir petit à petit. Je sentais mon coeur se serrer. Je ne voulais pas la laisser toute seule et pourtant Liam avait l'air si décidé à quitter New-York. Une fois le panneau de sortie de ville dépassé, Liam a pris ma main dans la sienne, comme s'il sentait qu'il avait besoin de me rassurer. « Où on va maintenant ? » finis-je par dire au bout de quelques minutes de plus de silence. J'avais enfin décidé de le regarder, d'oser affronter son regard. « Où le vent nous portera Kat'. » m'a-t-il simplement répondu, un sourire empli de malice sur le bout des lèvres. Il a lâché le volant pour attraper ses lunettes de soleil et les mettre sur son nez. Il ne voulait pas lâcher ma main et, de toute façon, je ne voulais plus quitter la sienne.

*******************

Il voulait m'emmener faire le tour des États-Unis. Il me l'avait enfin avouer. Prendre du recul, partir. J'aimais beaucoup l'idée. Il faisait tellement pour moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire pour le remercier. Je crois que ma seule présence le rendait heureux. Si tel était le cas, c'était tout à fait réciproque. Je crois sincèrement que j'avais besoin de cette virée avec lui. Ça ma fait tellement de bien. N'être qu'entre nous, tous les deux, ensembles, réunis. Mais on aurait jamais dû passer par là. On n'aurait jamais dû emprunter cette route. On aurait jamais dû finir comme ça. Et pourtant, c'est ce qu'il s'est passé. On n'avait pas fait attention, trop absorbés à dire n'importe quoi. Si on avait fait un peu plus attention, on ne serait jamais arrivé ici. On aurait pu échapper à tout ça, je le sais. On s'en est rendu compte trop tard. C'était déjà fini. Le trou noir. Le vide intersidéral. La zone vingt-trois. On a vraiment merdé sur ce coup là. Je ne sens plus rien. Je ne vois plus rien. Je n'entend plus rien. Où est-il ? Pourquoi je ne sens plus sa main dans la mienne. Il y a un problème. Quelque chose cloche. Que s'est-il passé ?

*******************

J'ai mal à la tête, la nausée et je ne sens plus mon bras gauche. J'ouvre les yeux avec difficulté. Là, étendue sur le sol, je cherche à comprendre ce qu'il s'est passé. Je veux savoir pourquoi j'ai si mal. Je me redresse difficilement. La voiture de Liam a disparu. Il ne reste que nos sacs à dos. Bordel mais où suis-je et que s'est-il passé ? Je regarde autour de moi et fini par le trouver. Étendu sur le sol, il semble totalement inconscient. Je me traîne jusqu'à lui. J'ai besoin de savoir. je le secoue comme je peux, mais rien n'y fait. « Liam ? » Aucune réponse. « Liam ?! » Toujours rien. « Bon sang mais réveille toi espèce de crétin. J'ai besoin que tu te réveilles. J'ai besoin de toi ... » soufflais-je. Malheureusement, je n'avais toujours aucune réponse. « Liam ! » Même mes cris ne faisaient rien. « LIAM EDWARD STORM TU VA TE RÉVEILLER BORDEL ! » avais-je hurlé. Malheureusement, je n'obtenais toujours aucun résultat. Alors que je m'apprêtais à m'égosiller une nouvelle fois, une main vient se plaquer contre ma bouche avec une violence particulière. Je ne pouvais plus rien faire. La personne qui me tenait ne faisait pas semblant. Et puis franchement, j'étais tellement épuisée que je n'avais pas la force de me débattre. « Tu vas te la fermer oui ?! Tu tiens vraiment à te faire tuer à peine arrivée. T'es malade ma vieille. » Une voix féminine parlait au creux de mon oreille. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me parlait de me faire tuer. C'était quoi cet endroit ? Et puis c'était qui celle-là ? Il n'a pas fallu bien longtemps avant qu'elle ne m'explique ce que je faisais là et où je me trouvais. DarkSide, l'endroit de toutes les horreurs possibles et imaginables. Elle m'a tout expliqué, enfin juste l'essentiel. Je me suis calmée progressivement et elle a pu relâcher son étreinte. Je n'ai pas prononcé un mot. Je savais juste que Liam devait se réveiller et vite parce que sans lui je ne pourrais pas survivre ici. D'ailleurs, en parlant de lui, il commençait lentement à émerger. L'inconnue s'est levée d'un bond, comme si elle ne voulait pas qu'il la voit. « Si j'ai un problème, qui dois-je demander ? » lançais-je à son intention. Elle s'est retournée brusquement vers moi. Elle a lancé un regard noir à mon meilleur ami avant de commencer à s'éloigner. J'ai soupiré et j'ai attrapé la main de Liam pour lui montrer que j'étais là, tout près de lui. « Hey Blondie. » Je savais qu'elle reviendrait, j'en était intimement convaincue. Reportant mon attention sur la jeune femme, j'ai pu la distinguer dans la noirceur de l'environnement. « Faites gaffe à vous ... Ah et si jamais, demande Jaylee. » Et puis elle a disparu.

*******************

Au réveil de Liam, Jaylee avait disparu. Je lui ai expliqué tout ce qu'elle avait pu me dire. Et alors nous avons compris que si nous voulions survivre dans cet enfer, nous devions rester plus soudés que jamais. La prison, ça forge un homme. Je sais me battre au corps à corps. Certes, je ne suis pas une grande experte, mais j'ai quelques notions. Et puis, comment croyez-vous que j'ai réussi à mettre un terme aux jours de mon beau-père ? Je lui ai donc appris quelques petits trucs que je connaissais. Cependant, mon enseignement était bien loin d'être suffisant. Malgré tout, on s'entrainait sans relâche, allant inventer de nouvelles choses parfois. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à DarkSide. Un jour, tout sera parfaitement calme et le lendemain une véritable course pour la vie. Le calme avant la tempête comme on dit. Je suis terrifiée mais, en même temps, ça me plait. J'aime l'adrénaline, j'aime ces sensations de picotements qui me parcours le corps à chaque fois que je dois me battre. Ça peut paraître complètement dingue mais, quelque part, j'aime être à DarkSide. J'oublie mon passé, j'oublie celle que j'étais et je deviens enfin moi. Bien évidement, il ne se passe pas une seule journée sans que je pense à ma mère. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle peut ressentir. Cela fait si longtemps que je ne lui ais pas donné de nouvelles. Elle doit être morte de trouille. Je m'inquiète beaucoup pour elle. On a déjà perdu papa et maintenant elle me perd. Je ne voudrais pas être à sa place. Je voudrais être près d'elle, qu'elle sache que je suis toujours là, que je vais bien. Je voudrais qu'elle sache à quel point je l'aime et qu'elle me manque. Un soir où je me confiais à Liam à ce sujet, il m'a embrassé. J'ignore si c'était pour me faire taire, si il le voulait ou si c'était pour me dire qu'il était là. Je n'ai pas cherché à le repoussé. Quelque part, ça aussi je le voulais. Je voulais Liam. Je voulais être avec lui depuis ma sortie de prison, depuis qu'il m'a prise dans ses bras pour me porter à la voiture et quitter New-York. Cette nuit-là, nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Pour la toute première fois de ma vie, je me sentais enfin être complètement moi-même, je me sentais bien. Rien ni personne ne pourrait plus nous arrêter maintenant. Enfin, ça, c'est ce que je croyais. Et puis, la réalité m'est retombée dessus le lendemain matin. Nous ne pouvions pas être ensemble, ça nous détruirait. Et pourtant, je suis amoureuse de lui. Nous avons décidé de continuer comme ça, comme si de rien n'était. Cependant, ce n'est plus pareil entre nous. Et j'aime ce changement.

*******************

Quelques temps plus tard, je l'ai revue pour la première fois depuis mon arrivée à DarkSide. « Hey Blondie. » Elle a été la première depuis longtemps à m'appeler comme ça. Et cette voix. Je la reconnaitrais entre milles. Jaylee. Je lui ai présenté Liam. Je ne sais pas ce qu'elle en pense et à dire vrai, je m'en fiche royalement. Elle nous a rendu de grands services. Elles nous a apprit à nous battre. Le corps à corps, je le maîtrise maintenant. Je suis bien plus douée pour les armes blanches à dire vrai. Liam, lui est un as des armes à feu. Il n'y a pas à dire, avec l'aide de Jaylee, nous sommes maintenant parés à toute éventualité. Nous sommes complémentaires. Sans lui, il y a longtemps que je serai morte, et inversement. La dernière fois que j'ai vu Jaylee, j'étais seule. On a parlé un peu. Ça faisait du bien d'échanger quelques mots avec quelqu'un d'autre que Liam. Ce jour là, elle m'a dit quelque chose qui ne cesse de me hanter. « Si je peux me permettre ... Tu devrais laisser tes sentiments de côté ou tu ne tiendras pas longtemps ici. » Je savais qu'elle voulait parler de Liam. Je sais que ce n'est pas vraiment la meilleure chose mais je ne peux plus contrôler ce que je ressens. Tout du moins pas avec lui. Je me tiens à carreau cependant. Pas de vague. Aux yeux du monde, nous ne sommes pas en couple. Pourtant, au fond de nous, c'est bien différent. Une chose est certaine, si je venais à le perdre, plus rien ne me retiendrais dans ce monde.

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